Le management chez Netflix

Les entreprises de la Silicon Valley bouleversent les codes de management. Aujourd’hui, nous nous intéressons au précurseur de la vidéo à la demande (VOD) par abonnement sur internet : Netflix. Ce nouveau mode de pilotage pourrait bien arriver chez nous un jour puisque les bouleversements de la révolution numérique n’épargnent pas la fonction Ressource Humaine. Voici les spécificités de notre entreprise du jour.

La liberté du salarié

Les salariés de chez Netflix ont des vacances illimitées. En effet, ils ne doivent pas pointer les heures effectuées, ne sont pas surveillés et organisent leur temps de travail comme ils le souhaitent. Donc ils choisissent le temps qu’ils passent au bureau et quand ils souhaitent s’absenter. L’entreprise considère qu’un travail de qualité peut être effectué en quelques heures donc il n’y a pas d’intérêt à rester tard.

Netflix n’oblige pas ses salariés à rester dans l’entreprise s’ils n’adhèrent plus à la politique, aux valeurs ou à l’esprit de l’entreprise. Cette entité préfère des salariés motivés par leur travail que leur rémunération, donc elle n’attribue pas de prime d’ancienneté par exemple. Ces nouvelles pratiques rendent le travail instable et flexible malgré les conditions attractives.

La responsabilisation du salarié

Ce nouveau mode de management a pour objectif de responsabiliser le salarié. Chez Netflix, c’est ce dernier qui choisit :

  • Le nombre d’heures qui l’effectue par jour
  • Les jours où il souhaite travailler et donc ses jours de vacances

On peut donc dire que les salariés de cette entreprise choisissent eux-mêmes l’organisation de leur travail. Également, Netflix ne regarde pas les dépenses de ses salariés, ces derniers n’ont pas de budget limité pour leurs déplacements ni pour leur matériel de travail. L’entreprise fait le choix de leur faire confiance et ne contrôle quasiment pas les notes de frais par exemple.

En laissant une telle liberté à ses salariés, l’entreprise constate qu’ils n’abusent pas de ces privilèges. Finalement, ils prennent même moins de vacances que s’ils avaient un compteur de congés.

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